De retour de 2030…

Ray Kurzweil à la Singularity University le 30 janvier 2015 (MM 50/2 Ilford 50). R.K est reconnu comme l’une des icônes du transhumanisme dans le monde.

La première session de formation de la Singularity University de l’année avait lieu fin janvier au centre de recherche de la NASA en Californie. J’ai eu la chance d’y participer avec quatre autres compatriotes. Nous étions 80 issus de près de 30 pays et de tous les continents.
La Singularity University est une communauté mondiale couplée à un accélérateur de projets fondée par Peter Diamandisle créateur de la fondation XPrize et Ray Kurzweil, un des prospectivistes les plus reconnus de sa génération qui depuis 2012 est directeur de recherche chez Google.

Au cours de la semaine, une dizaine d’intervenants se sont succédés pour nous apprendre combien la convergence des technologies était en train de changer radicalement le monde. Au sortir de ce voyage entre les années 2020 et 2030, j’ai compris à quel point les cinq à quinze prochaines années seront incommensurablement plus transformatrices que les trente dernières.
Le monde dans lequel nous vivons évolue si rapidement que les connaissances d’un jeune diplômé sont obsolètes le jour de son entrée dans la vie active. En tant que dirigeant d’entreprise, en tant que responsable politique, médecin, chercheur, professeur ou simple citoyen, cette transformation exponentielle du monde est une donnée absolument clé qu’il est interdit d’ignorer.
En guise d’illustration voici quelques perles glanées ça et là pendant la semaine :

  • « Nous sommes la dernière génération à avoir un permis de conduire »Brad Templeton

  • « Le solaire dépassera l’exploitation des énergies fossiles d’ici une dizaine d’années » Ramez Naam

  • « Que se passera-t-il quand, dans moins de cinq ans, la résolution des systèmes de réalité virtuelle dépassera celle de l’oeil humain ? Autrement dit quand nous ne ferons plus de différence entre simulation et vie réelle? » David Roberts

  • « En matière d’innovation, les opportunités ne sont plus des choix, ce sont des obligations » John Hagel